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Le sujet des marches est aussi d'actualité tous les ans autour du 12 juillet. Les habitants d'Ardoyne protestent contre le passage d'une partie de la parade sur Crumlin Road en marge du quartier

Pâques 1916 est également un sujet récurrent et pour l'anniversaire des 100 ans du soulèvement, Ardoyne ne pouvait pas faire autrement que de faire peindre une nouvelle fresque sur le sujet.

Depuis plusieurs années, Ardoyne arborent des murals à la gloire de la civilisation celtique. Ici, le club local de sport.

Deux murals inhabituels dans ce quartier militant de longue date. Le second sur le mur de séparation entre Ardoyne et Glenbryn.

Malgré l'importance de l'évènement historique dans la culture loyaliste et orangiste, Le siege de Derry est très peu relater à Belfast.

L'un des passages obligés pour ceux qui s'intéressent à la 36ème division d'Ulster.

Tout près cette toile qui à l'été 2016, avait pour but d'inciter les orangistes et leurs supporters de ne pas trop boire le soir du 11 juillet autour des bonfires et le lendemain lors des défilés commémoratifs de la bataille de la Boyne : "it's about the battle not the bottle." Certainement en vain...

Depuis plusieurs années les panneaux remplacent les murals qui sont de moins en moins nombreux. Certaines remplacent des peintures murales sur le même thème.

De l'autre côté de la porte séparant Falls de Shankill, des panneaux célébrant le lieutenant colonel Patterson commandant de la légion juive pendant la 1ère guerre mondiale.

Il semble que ce choix ne soit pas anodin dans la mesure où à quelques mètres dans Northumberland Street et sur l'International Wall, plusieurs murals pro-palestiniens ont été peints depuis plusieurs années.

Juste à côté, un autre panneau en l'honneur de l'escadron polonais. Là encore, une volonté de montrer que les républicains ne sont pas les seuls à avoir des connections avec d'autres pays...

Quartier qui renouvelle régulièrement ses murals et qui est sur le circuit des Black Taxi tours. Beaucoup de nouvelles fresques sont sponsorisées par l'Art Council.

A part, les murals peints en commun entre Mark Ervine, unioniste et Danny Devenney et Marty Lyons, nationalistes, cette fresque est sans doute la seule à avoir été peinte par deux loyalistes dans un quartier nationaliste, John Stewart qui peint plus généralement dans l'est de Belfast où il réside et Mark Ervine.

Ici invariablement depuis deux décennies un mural en l'honneur du gréviste de la faim Kieran Doherty et l'autre commémorant Pâques 1916.

Cette artère qui monte vers le quartier de Ballymurphy présente toujours de nouveaux murals.

Ici; les murals n'ont pas été renouvelés depuis plusieurs années.

Comme pour la précédente, dans le même quartier ce sont Connoly, les grévistes de la faim avec quelques fresques en soutien à la lutte des palestiniens.

Beaucoup de ces murals sont en l'honneur de James Connoly depuis une vingtaine d'année sans discontinuer.

Il semble que les sponsors de ces fresques soient les groupes plus à gauche que Sinn Féin comme l'IRSP ou Eirigi.

Nous sommes encore dans le même quartier des Falls.

Un salon de thé qui se trouve tout près du Republican Press Centre a eu la bonne idée d'utiliser des figures de Sinn Féin et faire des jeux de mots pour attirer la clientèle.

La première met en scène Martin McGuinness (décédé depuis) et l'expression Mo Chara qui veut dire "Mon frère" et qui est l'adresse de début de message ou de lettre entre républicains mais aussi au-delà.

La deuxième c'est Gerry Adams et la fameuse expression que l'on retrouve sur plusieurs murals Tiocfaigh ar là (notre jour viendra).

La troisième met en scène Alex Maskey, qui a été boxeur dans sa jeunesse et dont le physique pourrait rappeler celui d'Al Capone à défaut de sa carrière de militant républicain qui l'a amené à être le premier maire républicain de Belfast.

Sur la quatrième, on voit Gerry Kelly qui au mois de juin 2013, tente de stopper un véhicule de la police d'Irlande du Nord pour demander à parler à l'officier de service après l'arrestation d'un jeune de 16 ans. Gerry Kelly est le porte-parole de Sinn Féin pour les questions de Police et de Justice et membre de l'assemblée d'Irlande du Nord.

Des anciennes et de nouvelles fresques dans un quartier qui en abritent depuis les années 80.

Une des plus belles réalisations sur le soulèvement de Pâques 1916.

Northumberland Street wall a permis d'étendre la surface disponible pour la réalisation de murals et une durée de vie plus longue avant d'être remplacée par des sujets plus d'actualité.

En juillet 2016, une grande fresque historique sur 1916 était en construction sur l'international wall. Ces photos sont le reflet des enjeux en présence derrière la réalisation de ces murals. :

- Le deuxième mural a été attaqué à la bombe de peinture parce qu'il représente Edward Carson supervisant le transport des Ulster Volunteers. Preuve que certains groupes républicains ne sont pas encore prêts à accepter ces faits historiques comme faisant partie d'une Histoire commune. (voir article).

- Une fresque du 32 County Sovereign Movement que les artistes n'ont pas eu l'autorisation de remplacer.

Les peintures en l'honneur de la 1ère guerre mondiale et de la bataille de la Somme constituent la majorité des nouveaux affichages des loyalistes (panneaux, murals).                    Le premier mural se trouve sur Willowfield Street. L'autre se trouve dans le même quartier.

Les anniversaires de la famille royale sont toujours prétexte à signifier sa loyauté à la couronne.

En attendant de nouveaux murals peints depuis juillet 2016, Le quartier de Sandy Row continue d'afficher ses couleurs.

De chaque côté de Donegall Road, une série de panneau appelée The Poppy Trail. Série consacrée à la 1èere guerre mondiale.

Une série de panneau sur la vie à Belfast au début de 20ème siècle situé sur les murets d'un pont au dessus de la voie ferrée.