Encore quelques images d'Ardoyne avant de passer à un autre secteur de Belfast.

Cette fresque est un peu défraichie depuis sa création en mars 2009. Ci-dessous, les précédents articles sur ce mur.

Sur cette rue, les peintures murales se succèdent depuis les années 90.

Cette dernière est un mémorial aux prisonniers républicains et n'est pas à proprement parlé un mural dans la mesure où seul le mur est peint en noir pour contraster avec la porte de cellule.

La citation est de Terence MacSwiney, Lord maire de Cork et membre du Sinn Féin pendant la guerre anglo-irlandaise. En 1920, il est arrêté et écroué à Brixton en Angleterre. Il meurt après 74 jours de grève de la faim.

Un peu excentré d'Ardoyne, cette impasse est sans nul doute le plus grand mémorial d'Irlande du Nord.

On retrouve l'école Holy Cross pour garçon dans ce mural en mémoire de Danny Barrett tué par un soldat britannique en juillet 1981.

Juste à côté, un autre mural avec un message d'entraide qui incite à faire appel lorsque l'on a des idées suicidaires.

Ce mural a été commandé par l'école de garçon Holy Cross dont l'entrée se trouve juste à côté. Le personnage central est un élève de l'école.

L'histoire de cette fresque est relatée dans un documentaire : "Young Plato" présenté à la dernière édition du festival du film britannique de Dinard.

Le principal a mis en place des séances de réflexion basée sur les préceptes philosophiques. Le quartier d'Ardoyne a été l'un des plus atteints par les années de trouble de par sa situation d'enclave dans une zone ultra loyaliste.

Fin de série !

Suite. Dans cette série et la suivante, quelques fresques dans les passages du centre-ville rénovés en 2020 avec une subvention de 870 000 Pounds.

La première, intitulée The three Jimmys est en hommage à trois acteurs nord-irlandais dont James Nesbitt, au centre, est le plus connu à l'international, notamment pour son rôle dans Bloody Sunday.