muralsirlandedunord

Publié le 13 Avril 2013

           Pour terminer cette série de photos prises en juillet 2011, ce mural peint par un groupe international de jeunes accompagnés par Mark Ervine. Le groupe était composé de nord-irlandais protestants et catholiques, de bosniaques, d'allemands et de français.

        Ils se sont inspirés d'une réalisation de Mark Ervine et Danny Devenney qui était elle-même une citation de Banksy :  361) Northumberland Street, West Belfast

 

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                                                                              Le parchemin signé par les auteurs.

 

              Une série de trois diapositives montrant Mark Ervine avançant le travail pour que le mural soit terminé avant le départ du groupe.

 

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Publié le 21 Juillet 2012

            Au soir du 12 juillet, le retour d'une parade orangiste au limite du quartier d'Ardoyne, se fait sous surveillance policière qui essaie de contenir les manifestants du quartier. Cette année comme l'année dernière, des voitures ont été volées et enflammées devant les camions à canon à eau. Ironiquement, l'année dernière cela se passait sous ce panneau publicitaire pronant la paix entre les deux communautés.

 

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Publié le 14 Juillet 2012

            La suite ! Ces photos ont été prises, il y a un an.

 

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Publié le 12 Juillet 2012

          Les photos qui suivent ne montrent pas de murals mais les bonfires, allumés le 11 juillet au soir et les parades orangistes du 12 juillet qui font partie de la tradition des unionistes loyalistes. Comme vous pourrez le constater, les références aux groupes paramilitaires sont subtiles mais présentes. Quant à celles sur la communauté nationaliste, elle sont criantes quand il s'agit de brûler le drapeau de la République d'Irlande qui est aussi celui des républicains d'Irlande du Nord (SinnFéin).

 

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Publié le 17 Décembre 2011

             Un peu plus loin sur le mur une citation d'une fresque de Banksy peinte sur le mur de Palestine. Celle-ci a été peinte par Mark Ervine et Danny Devenney dont nous avons déjà parlé à propos du mural reproduisant Guernica et ceux sur les Beatles.

 

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Pour en savoir plus sur Banksy : link

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Publié le 13 Septembre 2011

 

couv. Murals

 

               Si vous voulez approfondir le sujet des murals, la publication de mon mémoire de Master2 vient de sortir. Vous pouvez vous le procurez en allant sur le lien suivant :

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Publié le 10 Mars 2010

  Entre les deux quartiers de Shankill et Falls et entre les deux murs de la Peace Line qui les sépare, se trouvent ce panneau et ce monument à la Paix.


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Lanark Way, West Belfast


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Publié le 4 Novembre 2009

      Non, ce n'est pas encore la fin du voyage puisque depuis le mois de mars d'autres peintures murales ont été peintes notamment dans le quartier de Shankill à Belfast.


    Les avancées dans le processus de paix ne signifient pas pour autant un arrêt brutal de la division sectaire de l'Irlande du Nord. Les murals constituent le principal vecteur visuel des revendications identitaires de chaque communauté et ils continueront d'être peints. Cependant le Re-imaging communities programme dont j'ai déjà parlé, va peut-être changer les données dans certains quartiers qui ont troqué leurs muralistes "militants" pour des étudiants en art, rémunérés par l'état.

    Pour en savoir plus et si vous êtes patients, rendez-vous au mois de mars prochain pour de nouvelles diapositives.

                                                                                                  Alain Miossec.

 

 

 

 

 


The Ring of Peace
Photo prise au mois de juillet 2000. Le mural existe toujours.

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Publié le 24 Juin 2009

    Non loin de la précédente, les murs servent également pour des murals publicitaires.

 

 

 

Dungiven

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Publié le 13 Mai 2009

      Depuis l'année 2007, plusieurs nouvelles peintures murales ont été peintes et d'autres sont encore en projet.

     Pour commencer, l'inventaire des nouvelles peintures, voici des images de la réalisation d'un mural par Danny Devenney, Mikey Doherty et Marty Lyons sur Falls Road au mois de mars 2009.










        Ce mural et son voisin, peint sur un panneau, ont été inaugurés par Tom Hartley, militant de longue date du Sinn Féin et actuel maire de Belfast, le 14 mars 2009.

        Le premier (ci-dessous) accueille les touristes dans Belfast-Ouest et le deuxième (ci-dessus) relate un évènement de 1966 pendant lequel un drapeau républicain déployé sur ce même édifice, avait entraîné une émeute menée par Ian Paisley. Il est également un publicité pour Coiste, une assocaition d'anciens prisonniers républicains qui organise des tours politiques de Belfast-Ouest.


 

 

 

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Publié le 28 Juillet 2006

L’évolution politique en l’Irlande du Nord pendant la période allant de la fin des années 70 au milieu des années 80, est propice à l’émergence des peintures murales nationaliste/républicaines, (nous aborderons cette période dans le chapitre sur les origines des murals nationaliste/républicains), mais du côté des unioniste/loyalistes, on assiste à un déclin.
La perte du parlement en 1972 au profit d’une administration directe de Londres entraîne une crise d’identité de leur part. Les peintures en l’honneur de Guillaume d’Orange qui célébraient leur suprématie sur les nationalistes n’ont plus de raison d’être puisqu’ils ont perdu le contrôle de l’état. D’autre part, il leur est difficile de s’opposer à la couronne britannique sans mettre à mal leur loyauté.
 Pourtant, l’accord anglo-irlandais signé en novembre 1985, entraîne une très forte réaction des leaders politiques unionistes et par là même une résurgence des peintures murales notamment militaristes.
 Cependant d’autres thèmes sont abordés que l’on peut classer en cinq autres catégories :
                 - Les drapeaux et autres objets inanimés,
                - les thèmes historiques,
                - les mémoriaux,
                - les fresques humoristiques,
                - les fresques liées aux questions d’actualité.
 
Il y a très peu de variations dans ces thèmes pendant presque vingt ans. Cependant, nous verrons qu’une certaine évolution voit le jour depuis le début des années 2000. Les fresques loyalistes que vous allez voir, illustrant ces thèmes, ont été peintes pour la plupart à partir du milieu des années 1990.

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Publié le 19 Juillet 2006

                                                        

                                                                   


L’histoire des peintures murales d’Irlande du Nord.






 
 
 
 
 

 
 

L’Histoire de
l’Irlande
à travers les peintures murales.
                        
 
                                                

           Bonjour,

     Ce blog a pour but de présenter les peintures murales d'Irlande du Nord aux visiteurs qui se seraient égarés sur la toile et seraient tombés par hasard sur mon adresse.
     J'ai photographié ces fresques entre juillet/août 1984 et juillet 2011 soit une période de vingt-sept années pendant lesquelles cette forme de langage politique n'a cessé de se développer en Irlande du Nord.
     Cette pratique de "propagande murale" n'a pas d'équivalent en Europe de part son étendue et sa diversité.
     Ce blog sera régulièrement alimenté en photos et articles sur le sujet (le samedi).
     Bon voyage.
     Alain Miossec.

 

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               L’Irlande du Nord fait partie du Royaume Uni et, est composée de six comtés de la  province de l’Ulster (zone vert foncé). Les trois comtés restants (zone vert clair) appartiennent à la république d’Irlande.

               Lors de la partition de l’île en 1921 à l’issue du conflit anglo-irlandais, la Grande Bretagne ne conserve que six comtés de la province historique car ils lui garantissent pour longtemps une majorité loyale à la couronne britannique et favorable à l’union avec la Grande Bretagne. 

               Ces sujets loyaux à la couronne sont des descendants des colons anglais et écossais qui, depuis le 17ème siècle se sont établis dans la province d’Ulster, sur des terres confisquées aux natifs.

               La domination de ces unioniste/loyalistes* sur les nationalistes est totale et présente dans tous les aspects de la société. Les unionistes détiennent les pouvoirs politique et économique et la population nationaliste est l’objet d'une discrimination à tous les niveaux de la société notamment pour le travail, le logement et le droit de vote.

                En 1969, le mouvement pour les droits civiques qui réclame la fin de ces discriminations est sévèrement réprimé par l’appareil policier qui est quasi-exclusivement composé d’unioniste/loyaliste.

               Cette répression entraîne une réactivation de l’Armée Républicaine Irlandaise (IRA) et marque le début d’un long conflit communément appelé, les Troubles.

               Le gouvernement d'Irlande du Nord répond à la montée en puissance de l'IRA par l'introduction de l'internement sans procès en août 1971. Le 30 janvier 1972, à Derry, à l'ouest de la province, une manifestation pacifique pour les droits civiques et la fin de l'internement sans procès est attaquée par les parachutistes qui tirent de manière indiscriminée sur la foule et tuent treize personnes. Cette date restera dans les mémoires sous le nom de : "Bloody Sunday" et entraîne un recrutement en masse de jeunes nationalistes dans l'IRA.

               En mars de la même année, le gouvernement britannique suspend l'assemblée d'Irlande du Nord (Stormont) et nomme un secrétaire d'état pour administrer la province.

               En 1974, une première tentative de restaurer le Stormont est mise en échec par une grève orchestrée par les groupes paramilitaires loyalistes.

               La montée en puissance de l'IRA est contrée par une politique de criminalisation à partir de 1976 qui visent à casser la solidarité de la population nationaliste, en les considérant comme des criminels de droit commun et non comme des combattants politiques.

               La lutte des prisonniers de l'IRA contre cette nouvelle politique de criminalisation aboutit en 1981 à une grève de la faim qui voit dix d'entre eux mourir.

               L'élection du premier d'entre eux, Bobby Sands, au parlement anglais et de deux autres grévistes au parlement irlandais, permet à Sinn Féin, parti politique au sein du mouvement républicain d'orienter la lutte sur le terrain politique.

               En 1985, une autre tentative de réinstaurer le parlement de Stormont échoue de nouveau et ce n'est qu'à partir de 1994 et du cessez le feu de l'IRA qu'un véritable processus de paix se met en place qui aboutit à l’Accord du Vendredi Saint en avril 1998.

               Cependant, en 2006, la société nord irlandaise reste très divisée, à l'image des partis qui n'arrivent pas à s'accorder pour former un gouvernement.

                Cette division se retrouve dans la répartition de la population par quartier selon la dénomination confessionnelle. (Carte ci-dessous, vert pour les catholiques et orange pour les protestants.)

                C’est dans ce contexte que se sont développées les peintures murales. On les trouve quasi exclusivement dans des quartiers « ouvriers » où la grande majorité de la population appartient au même groupe confessionnel et politique.

 

  * Le terme unioniste/loyaliste permet d’englober les partisans d’un maintien d’une union avec le Royaume-Uni, le terme loyaliste définissant les plus radicaux. Inversement, le terme nationaliste/républicains englobe les partisans d’une réunification de l’Irlande, les républicains étant les plus radicaux. 

   

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