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           Kieran Nugent, le premier prisonnier républicain ayant refusé de porter l'uniforme carcéral en 1976, politique visant à criminaliser les membres de l'IRA qui se considéraient comme des combattants politiques et prisonniers de guerre.

           Comme de nombreuses peintures vues précédemment, les anniversaires commémoratifs de la grève de la faim, sont propices à de nouvelles créations.

            Sur le même édifice que la précédente mais à l'opposé, un mural qu'on pourrait qualifier de didactique puisqu'il tente d'accréditer la thèse d'un génocide perpétré par l'Angleterre au moment de la Grande Famine. A cette époque, l'Irlande n'était pas dépourvue de richesses agricoles mais celles-ci étaient exportées vers la Grande Bretagne. Les terres appartenaient pour la grande majorité à de grands propriétaires terriens britanniques.

         Les campagnes pour connaître la vérité sur des séries de meurtres perpétrés par les soldats britanniques continuent de s'organiser avec le soutien de grands murals.

              Sur le même thème, on notera le caractère éphémère des murals qui sont modifiés ou éffacés lorsque l'actualité l'exige.

                Comme à chaque anniversaire, les grèves de la faim sont l'occasion de créer de nouveaux mémoriaux. 1981/2011, 30ème anniversaire.

             Les panneaux plastifiés annoncent-ils le déclin des murals peints au pinceau et à la brosse ? Pour l'instant, on peut penser que les murals militants continueront d'être peints traditionnellement parce que moins couteux.

             Ce mur a, depuis longtemps, été dédié aux combatants de la 36ème division d'Ulster (Cf.  28) Inverary Drive, East Belfast ).

      Du côté unioniste/loyaliste, on a changé les peintures murales militaristes pour commémorer les soldats qui ont combattu pour la Grande Bretagne.

          The bone fait partie du quartier d'Ardoyne. C'est un quartier qui a payé un lourd tribut et on y trouve plusieurs mémoriaux.

            Au soir du 12 juillet, le retour d'une parade orangiste au limite du quartier d'Ardoyne, se fait sous surveillance policière qui essaie de contenir les manifestants du quartier. Cette année comme l'année dernière, des voitures ont été volées et enflammées devant les camions à canon à eau. Ironiquement, l'année dernière cela se passait sous ce panneau publicitaire pronant la paix entre les deux communautés.

            La suite ! Ces photos ont été prises, il y a un an.

          Les photos qui suivent ne montrent pas de murals mais les bonfires, allumés le 11 juillet au soir et les parades orangistes du 12 juillet qui font partie de la tradition des unionistes loyalistes. Comme vous pourrez le constater, les références aux groupes paramilitaires sont subtiles mais présentes. Quant à celles sur la communauté nationaliste, elle sont criantes quand il s'agit de brûler le drapeau de la République d'Irlande qui est aussi celui des républicains d'Irlande du Nord (SinnFéin).

              En allant sur le site d'An Chultúrlann, on peut découvrir ce que sera le bâtiment après les travaux et consulter les diverses activités de lieu.

              Les thèmes abordés tournent autour de la culture gaëlique dont An Chultúrlann fait la promotion depuis 1991.

           Les talents de Danny Devenney et ses compères ont été utilisés pour embellir les palissades masquant les travaux de ravalement. 

             Retoutr dans l'ouest de Belfast où An Chultúrlann est un lieu très accueillant, situé dans les locaux d'une ancienne église presbytèrienne.

            Faisant face à la précédente, ce mural également sur le thème de la 36ème division d'Ulster et de la bataille de la Somme, prétexte à célébrer les protestants d'Ulster, leur histoire et leur identité.

               Non loin de la précédente mais dans une petite rue bien moins passante, une nouvelle fresque historique sur Carson et le club unioniste local.

                La troisième peinture murale militariste se trouve sur une autre avenue qui part vers le sud de la ville.

                Beaucoup de tentatives d’explication ont été apportées : une volonté de l’UlsterVolunteer Force de signaler qu’elle est toujours présente dans les quartiers ; la réponse à un mural apparu au mois de mai dans l’ouest de Belfast et célébrant les obsèques militaires de Bobby Sands ; le fait que la classe populaire de la communauté unioniste/loyaliste se sente exclue des dividendes apportés par le Belfast/Good Friday Agreement ou encore plus simplement les tensions récurrentes entre les jeunes habitants de Short Strand et de Lower Newtownards Road qui ont abouti à plusieurs jours d’affrontements au mois de juin 2011.

            Toutes ces explications sont probablement valides et les peintures murales resteront encore longtemps pour les rappeler.

                      Au mois de juin 2011, trois peintures murales paramilitaires dont deux immenses situées l’une en face de l’autre, sont apparues en très peu de temps au grand étonnement des médias. La première est une reproduction d'un mural qui existe dans le quartier depuis plusieurs années et a déjà été peint à plusieurs endroits.

2002

2007