Publié le 28 Avril 2007

 

Beechmount Avenue, West Belfast

La troisième partie de cette fresque représente ce que les républicains appelaient « The conveyor belt of justice », le tapis roulant de la justice.
La première station, c’est Castlereagh, centre d’interrogatoire situé à la périphérie de Belfast où de nombreuses personnes ont été interrogées en profondeur pour ne pas dire torturées afin de leur tirer des aveux.
La deuxième station, c’est Crumlin Road, la prison où les suspects étaient mis en détention préventive.
 La troisième station, Diplock courts, représente le tribunal d’exception (sans jury) recommandé par Lord Diplock en 1972.         
 Enfin, la dernière station représente la prison de Maze à Long Kesh appelée H Blocks par les républicains à cause de la forme en H des bâtiments.
  Le prisonnier est représenté avec une serviette autour de la taille car c’était avec leur couverture, le seul vêtement qui leur était laissé puisqu’ils refusaient l’uniforme carcéral. Ils étaient surnommés les Blanket men du mot « couverture ».
 Vous pouvez voir aussi qu’il est barbu et chevelu car les prisonniers refusaient de sortir de leur cellule pour se rendre aux toilettes ; ils étaient obligés alors de revêtir l’uniforme carcéral et étaient très souvent victimes de sévices de la part des gardiens. Toutes ces institutions ont été progressivement abandonnées à partir de l’accord du Vendredi Saint en 1998.

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Publié le 25 Avril 2007

 

Beechmount Avenue, West Belfast

Une représentation stylisée de la domination britannique sur l’Irlande du nord.

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Rédigé par Miossec

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Publié le 21 Avril 2007

 

Beechmount Avenue, West Belfast

Les quatre photographies qui suivent, représentent une seule et même peinture murale.                                                                                                                          
            Les cinq exigences liées au statut de prisonnier politique :
1          Le droit de porter ses propres habits,
2          le droit de refuser le travail carcéral,
3          le droit d’association entre prisonniers politiques,
4          une lettre, un colis, une visite par semaine,
5          la restauration des remises de peine perdues pendant la lutte.

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Publié le 18 Avril 2007

 

Rockmore Road, West Belfast

Si du côté unioniste/loyaliste, l’apparition de murals s’est faîte dans un contexte commémoratif, du côté nationaliste/républicain, les premières fresques apparaissent dans un contexte de lutte et de censure.
A partir de la fin des années 1970, au moment de la lutte des prisonniers pour un statut politique, les républicains ont commencé à peindre des slogans sur les murs comme moyen de soutien et de propagande.
Ici, le message est clair : « Démolissez Thatcher ».
On peut voir des traces de peintures projetées sur la fresque. La plupart du temps ces bombes de peintures étaient jetées par les patrouilles de soldats britanniques.
Bill Rolston, sociologue nord irlandais et spécialiste des murals, explique que sur un seul mur, des muralistes durent, en l’espace de quelques jours, repeindre trois fois un mural qui était systématiquement vandalisé pendant la nuit, le record de vie d’une de ces fresques étant de six heures.
Paradoxalement, ce genre d’acte confortait les peintres dans leur travail en leur indiquant que le but était atteint puisque les messages que les fresques véhiculaient, attiraient les foudres des forces armées et de police.
L’exécution de peintures pouvait s’avérer dangereuse dans ces années-là : interrogatoire, arrestation. Un adolescent a été abattu par un soldat britannique qui a déclaré avoir confondu le pinceau avec une arme.

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Publié le 14 Avril 2007

 

Thorndyke Street, East Belfast

Le dernier mural met en scène Britannia avec notamment l’Union Jack et les drapeaux qui le composent : la croix de Saint-George, la croix de Saint-André et la croix de Saint–Patrick.

           Le dragon gallois n’apparaît pas parce que lorsque l’Union Jack est créé en 1606, le Pays de Galles est intégré à l’Angleterre.

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Publié le 11 Avril 2007

 

Thorndyke Street, East Belfast

             Le dixième mural relate la grève générale organisée par les paramilitaires loyalistes pour faire échouer la tentative de partage du pouvoir prévu par l'accord de Sunningdale en 1974 que nous avons déjà évoquée.
 

 
Thorndyke Street, East Belfast

            Le onzième est en l’honneur des forces spéciales de police et de l’Armée d’Irlande du Nord qui sont considérées comme des défenseurs de la communauté par les unionistes et comme des forces sectaires par les nationalistes.   

        

Thorndyke Street, East Belfast

              Le douzième relate un épisode récent d’émeutes entre deux quartiers limitrophes de l’est de Belfast Cluan place, loyaliste et Short Strand, républicain.

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Publié le 7 Avril 2007

 

Thorndyke Street, East Belfast

          Pendant la 2ème guerre mondiale, Belfast et en particulier les chantiers navals et l’usine d’aviation de l’est de la ville furent bombardés.

          Le huitième mural honore les habitants de Thornkyke Street morts sous les bombes allemandes.

 


Thorndyke Street, East Belfast

             Le neuvième mural relate l’attitude défensive de la communauté unioniste face aux bombes de l’IRA et la formation de l’UDA ainsi que la réactivation de l’UVF.

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Publié le 4 Avril 2007

 

Thorndyke Street, East Belfast

           Le sixième mural est en l’honneur des combattants de la 36ème Division d’Ulster et notamment, les Young Citizen Volunteers.

 


Thorndyke Street, East Belfast

La septième reprend les composantes du Royaume Uni avec leur drapeau et symbole et proclame que l’Ulster est britannique.

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