fresques culturelles republica

Mention spéciale pour ce mural peint à la fin des années 1990 et qui n'a a priori pas été rafraichi depuis.

Retour à Belfast avec le quartier des Markets qui a par le passé arboré des murals avec des hommes en arme.

L'identité nationaliste/républicaine est toujours présente mais plus pacifique.

Patsy O'Hara, membre de l'INLA et quatrième gréviste de la faim à mourir en mai 1981.

Les peintures murales de cette rue perdurent même si elles changent d'aspect dans le temps.

Dans la nouvelle version, on ne retrouve pas les signataires de la déclaration de la république en 1916. Le personnage central est Mairéad Farrell, membre de l'IRA abattue avec deux autres membres par une unité d'élite de l'armée britannique à Gibraltar en mars 1988.

Ces deux rues sont chargées de l'histoire du Bloody Sunday. Les premières échauffourées avec l'armée britannique qui bloquait le parcours initial, se sont déroulées dans William Street.

C'est dans Chamberlain Street qu'a été filmé la scène où l'on voit le père Daly agiter un mouchoir blanc alors que l'on évacue Jacky Duddy (17 ans) l'une des 13 victimes des parachutistes.

Le dernier mur est en l'honneur de la sœur Clare Crockett, native de Derry. Partagée entre son aspiration à être actrice et sa vocation religieuse, elle privilégia sa vocation et partit comme missionnaire. Elle est décédé en avril 2016 pendant le tremblement de terre en Équateur.

Ballymena, ville natale de Ian Paisley et de Liam Neeson, a son lot de panneaux divers et variés.

Lorsque l'on prend la route de la côte entre Larne et la Chaussée des Géants, on sait rapidement si la population d'une ville est à majorité nationaliste ou unioniste. A Cushendall, 92% de la population s'est déclarée catholique lors du recensement de 2021.

Les sports gaéliques sont l'occasion de faire le lien avec les mythes celtes et leurs héros.

Les sports gaéliques sont associés aux républicains.

A côté des panneaux précédents, cet hommage à ceux qui sont endeuillés.

Cette rue et ce quartier font partie des lieux où les expressions communautaires sont encore très vives. Lors des célébrations du Jubilé, l'année dernière, la rue était barrée par des chaises...

Dans ce "social club" républicain, l'entrée et la terrasse ont été agrémentées de peintures murales. Pour entrer dans un club républicain, il faut en être membre. On peut exceptionnellement être invité en signant un registre à l'entrée.

Le mural de l'entrée dépeint James Connolly sur son brancard dans la grande poste de Dublin lors du soulèvement de Pâques 1916. Il sera exécuté dans un fauteuil, la gangrène l'empêchait de tenir debout.

Sur la terrasse, ce sont les héros celtes qui sont célébrés.

La dernière peinture murale du précédent article était précédée en 2004 d'un mural sur les femmes (républicaines) en lutte. Il s'agissait d'un panneau de bois peint qui a été remplacé ensuite par un panneau conçu avec les moyens modernes d'impression sur des matériaux synthétiques.

L'emplacement occupé par la fresque sur Connoly avertissait de la surveillance constante des habitants du quartier, avertissement dirigé vers les délinquants potentiels.

A 300 mètres du quartier entre Ballymurphy et Saint-James beaucoup de peintures murales en l'honneur de James Connoly témoignent de son passage à Belfast et notamment de son lieu de résidence dans ce quartier.

Un centre de conférence a été créé 100 ans après son exécution après le soulèvement de Pâques 1916 (voir lien https://arasuichonghaile.com/).

Dans une rue près de Cultúrlann McAdam Ó Fiaich, cette fresque sur la troupe de Théâtre en langue gaélique qui est en résidence dans le centre culturel (voir le lien, ci-dessous). Elle est en place depuis au moins quatre années.

La précédente qui date de 2004, avait un tout autre sujet.

La plupart des murals dans Brighton street est consacrée à la langue irlandaise. Vraisemblablement  car nous sommes au cœur du Gaeltacht Quarter (voir lien ci-dessous)

En face de Cultúrlann McAdam Ó Fiaich se trouve le siège de l'organisme qui promeut l'Ouest de Belfast (voir lien ci-dessous).

Les dernières photos prises en avril/mai 2018 ont toutes été mises en ligne. Sans les confinements successifs et les impossibilités de voyager dans de bonnes conditions, j'aurais pu vous présenter de nouveaux murals que je projetais de photographier en avril puis octobre 2020. Mon prochain voyage prévu en avril/mai 2021 reste hypothétique. En attendant, j'ai quelques inédits pour combler le vide en commençant par les plus anciennes.

Ici, on est dans un quartier périphérique d'Armagh en 2002

Avant de quitter Belfast, deux murals du quartier de Markets connu pour son passé militant. La première étonne par son sujet. Habituellement, ce sont les sports gaéliques qui sont à l'honneur.

Le football est plutôt un sujet réservé aux unionistes/loyalistes. Ici, il s'agit d'un club local.

Berwick road continue d'arborer un mélange de messages revendicatifs et sociaux. En 2018, il n'y avait pas de nouveaux panneaux religieux...

Ici, de nouveau une célébration des sports gaéliques.

Les thèmes des murals ne varient pas beaucoup. Les peintures sont mêmes souvent juste rafraichies.

En marge du quartier de Ballymurphy, un portrait de Thomas Ashe, premier républicain à mourir en grève de la faim au 20ème siècle.

Un peu plus loin, le long de Cavendish Street, de nouveau des murals célébrant les gloires sportives mais aussi les trois membres de l'IRA, exécutés à Gilbratar par les forces spéciales de l'armée britannique.

A l'autre bout de Beechmount Avenue, une mixité de thèmes : politique et sport.

MIriam Daly a fait l'objet de plusieurs murals sur ce mur. Assassinée en juin 1980 par des membres de l'UDA, elle était activiste au sein de l'Irish Republican and Socialist Party, un parti né d'une scission du Sinn Féin officiel. Elle était également universitaire.

Après la dernière scène de la grande fresque historique, les peintres avaient prévu d'ajouter les bustes de personnages qui ont inspiré la résistance irlandaise dont Léonard Peltier, Marcus Garvey, Lenin,W.E.B. Du Bois, Mahatma Gandhi, Ho Chi Minh, Che Guevara, Nelson Mandela, Angela Davis, Muammar Gaddafi (sic), Yassar Arafat, General Giap, et Sukhdev Thapar. Seul Léonard Peltier a pu être peint car la partie prévue à la réalisation a été "annexée" par un autre groupe républicain. Cet épisode est significatif de la gestion de l'International Wall.

La phrase au dessus du buste de Léonard Peltier est un extrait de la célèbre chanson républicaine : The Foggy Dew. https://contemplator.com/ireland/fogydew.html

Pour plus d'information sur le sujet, vous pouvez consulter l'article consacré sur le site extramuralactivity.com en allant sur le lien suivant : https://extramuralactivity.com/2016/08/29/the-world-did-gaze-in-deep-amaze/