fresques culturelles republica

Chaque communauté célèbre son équipe. Dans les quartiers nationalistes, c'est les Glasgow Celtic.

Ballymurphy, quartier qui a été très fortement marqué pendant la période des "Troubles" par l'activisme de ses habitants et la répression féroce de la part de l'armée et de la police.

Les murals en l'honneur des équipes de football locales sont assez récentes. Dans les quartiers nationalistes, les références aux sports gaéliques étaient de rigueur.

Symétriquement à Ardoyne par rapport à Oldpark road, le quartier d'Oldpark a un passé militant mais qui ne s'est pas caractérisé par la présence de murals. Une exception sportive !

Un retour intéressant sur le re-imaging communities programme mis en place par le gouvernement à partir de 2006. Le but était d'éradiquer toute image de violence. Une association du quartier d'Ardoyne s'était inscrite dans le projet et avait fait réaliser quelques fresques qui remplaçaient d'anciens murals. Sept années plus tard, l'état des lieux pencherait plutôt vers un échec de ce projet qui postulait qu'éradiquer les images violentes éradiquerait la violence elle-même.

Ce mural se trouve juste à côté de celui que vous retrouvez sur le lien ci-dessous.

Plus loin dans cette rue qui partage en deux parties Ardoyne. Le sujet est nouveau. Par le passé, seuls les thèmes politiques et à de très rares exceptions, religieux, avaient droit de cité dans cette rue. Depuis les années 2000 sont apparus des thèmes sociaux et maintenant le football qui longtemps a été banni de l'espace nationaliste pour privilégier les sports gaéliques.

De l'autre Côté de Lecky Road, des murals à portée plus culturelle. Elles sont le plus souvent peintes avec les jeunes du quartier, façon de les éloigner d'activités répréhensibles auxquelles ils s'adonnent pendant l'été.

Pratiquement en face de la précédente, ce mural en l'honneur de deux prisonniers célèbres : Mandela et Bobby Sands. Nul ne peut dire si Bobby Sands aurait eu la même stature internationale que Nelson Mandela s'il n'était pas mort en grève de la faim (Hunger). Il est par contre indéniable que cette grève de la faim de 1981 et ses dix morts, a bouleversé le cours des évènements en Irlande du Nord.

Dans ce quartier qui se trouve tout près des murs de la ville fortifiée, les peintures murales se dégradent de plus en plus.

D'autres moins en vue, ne résistent pas aux dégradations. BRY est l'acronyme de Bogside Republican Youth.

Le festival de Derry entraîne à chaque saison la création d'une nouvelle fresque. Ici, l'année 2012.

Ce mur a très longtemps abrité un mural sur la famine. Changement d'ambiance, ce panneau met en exergue l'éducation en langue gaélique.

Retour dans l'ouest de Belfast pour des murals sur des sujets sociaux comme ici, le respect entre génération.

Un peu plus bas dans la rue, un mural en l'honneur d'une fanfare républicaine qui porte le nom de deux républicains locaux.

La grande fresque à l'entrée du West Belfast républicain est maintenant terminée. La dernière partie reprend les personnages de Cormac, dessinateur humoriste de An Phoblaht/Republican News, l'organe du Sinn Féin.

Certaines fresques sont moins élaborées que d'autres. Celle-ci en fait partie. Cela est dû pour la majorité des cas à un manque de temps et d'intérêt pour le sujet, des muralistes.

Ces fresques célébrant les sports gaéliques et les équipes locales sont de plus en plus nombreuses. L'aide de différents organismes favorise leur apparition.

Une autre fresque du quartier qui se trouve dans un endroit peu fréquenté.

Dans le quartier enclavé de Short Strand, la pratique des murals perdure notamment du fait de la présence de Danny Devenney, fidèle à son quartier d'origine.