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               De l'autre côté de cette rue, une autre fresque en l'honneur des femmes cantonnées dans leur rôle soutien aux combattants qu'il soit officiel ou non. Elle remplace la deuxième fresque visible à 186) Inishcarn Drive, Rathcoole, Belfast

              Ce mural sur la 36ème division d'Ulster en remplace un sur le même sujet (186) Inishcarn Drive, Rathcoole, Belfast ). Ce qui change, c'est le panneau explicatif. Les subventions permettent d'ajouter de la pédagogie.

      Sur ce mur et celui d'en face, les murals sont depuis une vingtaine d'années consacrés aux fanfares orangistes locales.

             Dans ce quartier traditionnellement sous l'emprise de l'Ulster Volunteer Force, des images paramilitaires subsistent. L'UVF n'a pas du tout adhéré aux incitations du Re-imaging Communities Programme.

          Un exemple rare de publicité peinte façon mural. Pour être précis, elle se trouve sur le mur d'un club loyaliste ce qui n'est sans doute pas étranger à l'affaire.

          Ici, après 15 jours d'attente du photographe, elle n'était toujours pas terminée. Plus que les intempéries, c'est la notoriété du muraliste qui travaillait sur plusieurs chantiers silmutanément. Gageons qu'elle sera terminé au mois de février prochain.

          Non loin de la précédente, ce mur illustre les difficultés de réalisation des peintures murales. Le sujet peut être simple, il faut parfois attendre des semaines que le temps soit clément.

        Comme l'on peut voir, ces panneaux n'empruntent rien à la technique de la peinture murale si ce n'est la reproduction de photos historiques. Ici, elles sont reproduites et superposées, telles quelles.

               Non loin de la précédente, encore un panneau qui remplace une peinture murale. Celle-ci à la gloire de la fanfare orangiste locale. Le panneau coûte plus cher mais ne demande aucun entretien et durera plus longtemps qu'une peinture. C'est sans doute la fin d'une tradition notamment chez les unionistes loyalistes même si certains muralistes perdurent. Chez les républicains, la pratique du panneau reste marginale.

       Durant la seconde guerre mondiale, l'aviation américaine était basée dans ce quartier au sud de Belfast.

             De nouveau, un panneau qui a remplacé une ancienne fresque militariste, à la gloire des femmes. Mais, si l'on regarde attentivement, on constatera que le féminisme est loin des préoccupations des loyalistes...

         Cette déclaration de paix et de progrès dans les relations communautaires n'empêchent pas de continuer à commémorer les combattants.

              Du côté loyaliste également, on appelle à des moyens moins radicaux et plus légaux pour exprimer ses opinions. Ici, quatre paramilitaires de dos se dirigent vers le parlement du Stormont sur l'allée du "Progrès" par laquelle ils vont se tourner vers la voie politique et parlementaire.

        Par contraste, cette réalisation dans le cadre du Re-imaging Communities Programme affiche une neutralité puisque ses quelques thèmes figuratifs ne traitent aucunement du conflit mais de la vie dans le quartier. Cette réalistion se trouve sur un mur séparant deux quartiers qui ont longtemps été antagonistes. De l'autre côté du mur, les logements ont été abandonnés depuis longtemps.

                 La dernière de cette série est une fresque électorale classique. La différence avec celles d'origine est la dimension nationale car dorénavant, Sinn Féin se présente de manière systématique à toutes les élections et sur toute l'île.

             La suivante honore les miltants républicains du quartier de Short Strand. On notera qu'ils ne sont identifiés que par leur prénom, ce qui accentue l'intimité et l'identité forte à ce quartier enclavé dans le Belfast-Est loyaliste.

               Retour à Belfast, Short Strand et ce mur d'enceinte du dépôt de bus qui a accueilli depuis le début des années 80, de nombreux murals. Le fait que Danny Devenney vit et a toujours vécu dans ce quartier n'est pas étranger au fait.

           Ici, on trouve une alliance du style et des thèmes irlandais et un autre style rarement employé et emprunté aux fresques soviétiques. Ce mural commémore le soulèvement de Pâques 1916 et prône la réconciliation pour un avenir commun basé sur une meilleure compréhension du passé.

              Plus près du centre de Newtownards, un panneau qui avait échappé à ma vigilance. Cela permet d'aborder le sujet des modes de recherche de "murals" dont une bonne partie se fait par une prospection des quartiers populaires des villes d'Irlande du Nord. Pour le reste, l'information vient essentiellement d'articles de journaux. Ici, Le Lieutenant Blair qui s'est distingué durant la seconde guerre mondiale.

             Bien qu'on ne puisse pas classer ce mural comme militariste, il est ouvertement en l'honneur de l'UVF qui continue d'être influente sur les quartiers de plusieurs villes.

          Un classique dans les nouveaux murals unionistes/loyalistes : George Best

           Kieran Nugent, le premier prisonnier républicain ayant refusé de porter l'uniforme carcéral en 1976, politique visant à criminaliser les membres de l'IRA qui se considéraient comme des combattants politiques et prisonniers de guerre.

           Comme de nombreuses peintures vues précédemment, les anniversaires commémoratifs de la grève de la faim, sont propices à de nouvelles créations.

            Sur le même édifice que la précédente mais à l'opposé, un mural qu'on pourrait qualifier de didactique puisqu'il tente d'accréditer la thèse d'un génocide perpétré par l'Angleterre au moment de la Grande Famine. A cette époque, l'Irlande n'était pas dépourvue de richesses agricoles mais celles-ci étaient exportées vers la Grande Bretagne. Les terres appartenaient pour la grande majorité à de grands propriétaires terriens britanniques.

         Les campagnes pour connaître la vérité sur des séries de meurtres perpétrés par les soldats britanniques continuent de s'organiser avec le soutien de grands murals.

              Sur le même thème, on notera le caractère éphémère des murals qui sont modifiés ou éffacés lorsque l'actualité l'exige.